Les muscles

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Les muscles sont une forme contractile des tissus des animaux. Ils forment l’un des quatre types majeurs de tissus, les autres étant le tissu épithélial, le tissu conjonctif, le tissu nerveux. La contraction musculaire permet de mouvoir des parties du corps, ou de mouvoir des substances à l’intérieur du corps.
La science du muscle est la myologie mais cette dernière s’intéresse avant tout au muscle strié squelettique.
 Le corps humain comprend plus de 639 muscles dont la taille varie selon leur fonction. Ces muscles constituent en moyenne 40% du poids sec du corps. On distingue les muscles striés et les muscles lisses. Les muscles striés (nommés ainsi d’après leur aspect microscopique) sont sous contrôle du système nerveux central (système volontaire). Ils unissent en général des os entre eux (muscles du squelette) : ils permettent la motricité. Les muscles lisses ne sont pas sous contrôle direct du système nerveux central, mais sous le contrôle du système nerveux autonome (système involontaire); par exemple l’estomac comporte deux couches de tissu musculaire lisse. Le myocarde (le cœur) est un cas particulier, car bien que ce muscle soit strié (microscopiquement parlant), il est muni d’un système propre de contractions, sensible aux stimulations hormonales, et il est difficile de le contrôler consciemment. Les muscles présentent des formes variées que l’on peut ramener à trois :

  1. Les muscles longs en fuseau : ce sont des muscles fusiformes dont la longueur est prédominante. Leur corps est renflé et ils sont terminés par des cordons durs et blancs : les tendons qui les fixent aux os. Certains muscles portent à l’une de leurs extrémités 2, 3 ou 4 tendons (biceps, triceps, …).
  2. Les muscles larges et plats : ils sont plats, en lame ou en ruban. Étalés en éventail mais sans tendon, ils s’insèrent sur les os par une lame tendineuse appelée aponévrose d’insertion. Ils forment les parois des grandes cavités du corps : le grand pectoral, le diaphragme.
  3. Les muscles courts : ils sont circulaires, délimitant une ouverture. On a comme exemple de muscles courts les muscles orbiculaires (orbiculaire des lèvres). Ils sont annulaires, entourant un viscère creux ; on les appelle alors sphincters, et ils s’ouvrent à la suite d’une pression.

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